Le professeur controversé Didier Raoult, défenseur de l'hydroxychloroquine pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, "nous a donné une bonne leçon d'utilisation malfaisante des réseaux sociaux et des médias", juge lundi 26 octobre sur franceinfo Éric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, à Paris.>>> Covid-19 : Jean Castex reçoit les partenaires sociaux à Matignon pour évoquer les conséquences économiques de l'épidémie. Suivez notre direct Éric Caumes pointe du doigt les erreurs de Didier Raoult, qui a "dit qu'il n'y aurait pas de deuxième vague, que cela ferait autant de morts que des accidents de trottinette". Il reconnaît que de nombreux médecins ont pu se tromper au début de l'épidémie, mais "certains d'entre nous se sont corrigés plus vite que d'autres".99% des scientifiques contre 1%, tous autant médiatisésLe chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière a aussi mis en cause la responsabilité des médias qui "ont accordé autant d'importance à quelqu'un qui pense globalement comme 1% des scientifiques qu'à quelqu'un qui pense comme 99% des scientifiques. Cela nourrit la controverse, la polémique, mais ce n'est pas très sain, parce que la plupart d'entre nous, plus de 95% des infectiologues, nous étions tous d'accord entre nous".