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Vidéo Coronavirus : "On est prêt à affronter" une reprise de l'épidémie, "on a les stocks de masques", assure le Medef

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Article rédigé par franceinfo
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"La sécurité sanitaire primera toujours, mais on ne peut pas se permettre un deuxième confinement sur le plan économique", a affirmé Dominique Carlac'h, vice-présidente du Medef.

"On est prêt à affronter" une reprise de l'épidémie de coronavirus, assure mardi 28 juillet sur franceinfo Dominique Carlac'h, vice-présidente du Medef. "Les entreprises sont suffisamment agiles pour remettre en place les protocoles (…) Il suffit de les réactiver plus intensivement. Et on a les stocks de masques. La fourniture de masques n'est plus un souci, alors que ça l'a été au début de la pandémie", explique-t-elle.

Les stocks de 10 semaines de masques que le gouvernement conseille aux entreprises de prévoir sont "indispensables", souligne Dominique Carlac'h, "pour une raison sanitaire : il faut protéger les salariés, protéger les clients", mais aussi "parce qu'il faut protéger aussi l'économie". Même si "la sécurité sanitaire primera toujours, on ne peut pas se permettre un deuxième confinement sur le plan économique", prévient la vice-présidente du syndicat patronal. Elle remarque néanmoins que "le pire n'est jamais certain".

On a remis en place des protocoles. On les a actualisés à l'échelle du terrain, dans chaque entreprise.

Dominique Carlac'h, vice-présidente du Medef

à franceinfo

"La semaine dernière, nous avons eu des informations sur la reprise de quelques cas en France. Le dialogue social a repris immédiatement", indique-t-elle. "Au niveau du Medef, on a informé les entreprises de leurs obligations. On a mis en place un système d'information qui permet de mettre en relation les producteurs français de masques avec les entreprises", ajoute Dominique Carlac'h.

"Personne ne veut plus revivre le printemps que l'on a vécu avec l'arrêt total de l'économie, avec les gens contraints d'être chez eux", estime la vice-présidente du Medef. Elle pense qu'il y a "vraiment une prise de conscience partagée" et ne croit "pas qu'on va avoir les mêmes résistances par méconnaissance que l'on a pu connaître au printemps".

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