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Covid-19 : en Guadeloupe, les appels aux urgences "ont été multipliés par 10 en deux semaines", selon le préfet Alexandre Rochatte

La Guadeloupe sera sous couvre-feu à partir de vendredi et pour trois semaines. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Alexandre Rochatte, le 15 février 2019. (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Les appels passés aux services des urgences de Guadeloupe "ont été multipliés par 10 en deux semaines", a indiqué jeudi 29 juillet sur franceinfo le préfet Alexandre Rochatte, après avoir annoncé l'instauration d’un nouveau couvre-feu entre 21 heures et 5 heures pour trois semaines sur l’île, à compter de vendredi soir.

>> DIRECT. Covid-19 : couvre-feu instauré en Guadeloupe à compter de vendredi soir

Si "pour l’instant, l'effet sur l'hôpital est encore mesuré", le préfet explique que l’on "a devant nous un pic épidémique avec une violence et une brutalité qu'on n'avait pas vu jusqu'ici en Guadeloupe. Cette quatrième vague est arrivée très vite, avec une envolée très forte des taux d'incidence et du nombre de cas". Pour la semaine du 19 au 25 juillet, 1 072 nouveaux cas ont en effet été détectés, contre 298 la semaine précédente.

17% des habitants ont un schéma vaccinal complet

Quant à la vaccination, elle "est bien insuffisante". "En Guadeloupe, on a aujourd'hui 17% des personnes qui ont un schéma vaccinal complet, et 27% qui ont eu leur première dose injectée. On est très loin de la métropole et de l'objectif fixé si on veut avoir l’immunité collective. On a une partie de la population qui rejette la vaccination", affirme Alexandre Rochatte.

Le préfet de Guadeloupe explique cependant que le tourisme n’est pas à l’origine de cette flambée épidémique : "On a vu très peu de gens de l'extérieur, de la métropole, qui étaient positifs. Ce sont surtout des Guadeloupéens. Il y a un relâchement assez évident pendant cette période de vacances, avec du brassage dans les familles et l'abandon d'un certain nombre de réflexes, comme le port du masque", conclut-il.

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