Vaccination contre le Covid-19 : faut-il avancer la troisième dose ?
Face à la cinquième vague et au variant Omicron, le conseil sanitaire se réunit vendredi 17 décembre, afin de réfléchir à de nouvelles dispositions, comme le contrôle des frontières, ou encore la réduction du délai entre la seconde et la troisième dose de vaccin.
L'avancement de la troisième dose du vaccin est l'une des pistes qui sera mise sur la table du conseil sanitaire lors de la réunion du vendredi 17 décembre. "La décroissance des taux d’anticorps neutralisants commence à trois mois et devient très importante à 5 mois (...). On sait que la dose de rappel a un effet booster en augmentant très vite et beaucoup le taux d’anticorps", explique la journaliste Marina Carrère d'Encausse sur le plateau du 19/20.
Trois molécules validées pour des médicaments anti-Covid
Cette réduction de délai implique une toute autre gestion du stock de vaccins existant, qui s'élevait au début du mois de décembre à vingt millions de doses pour le Moderna, et cinq millions de doses pour le Pfizer. "Peut-être faudra-t-il privilégier pour ce nouveau délai les personnes les plus fragiles", analyse la journaliste sur le plateau du 19/20. Des médicaments anti-covid pourraient également faire leur entrée sur le marché pharmaceutique, grâce à la validation de trois molécules par l'agence européenne des médicaments : le Paxlovil, le Xevudy et le Kirenet.
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