Dix cas du variant Omicron sont, en date du jeudi 2 décembre, confirmés dans l'Hexagone. Deux ont séjourné en Afrique du Sud, tandis que la première personne diagnostiquée rentrait du Nigeria. Il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années. Il ne présentait pas de symptômes lors du test, et n'était pas vacciné. Le 25 novembre, il a été testé positif au Covid-19 à sa descente d'avion. Son prélèvement a été analysé dans un laboratoire spécialisé, près de Paris. Le criblage, qui cible uniquement certaines parties du virus, donne les premiers indices. Pour identifier avec certitude le variant, il faut effectuer un séquençage, afin de connaitre l'intégralité du génome. Prendre le variant de vitesse Pour les scientifiques, cela ne fait aucun doute : d'autres cas seront confirmés dans les prochains jours. La parade, désormais, est de prendre le variant de vitesse. Certaines personnes attendent d'être malades, voire attendent même plusieurs jours après, pour se faire tester. "On perd énormément de temps, et durant cette période, les gens contaminent leur environnement", explique le professeur Vincent Maréchal, professeur de virologie et chercheur à La Sorbonne et au Centre de recherche Saint-Antoine. Il recommande donc de "se faire tester et de s'isoler" en cas de signes précurseurs. L'Organisation mondiale de Santé juge élevée la probabilité que le variant Omicron, jugé plus contagieux, se répande au niveau mondial. Jean Castex a annoncé qu’un nouveau Conseil de défense sanitaire aurait lieu lundi 6 décembre pour réfléchir à de nouvelles mesures restrictives.