Vrai ou fake : Alexandra Henrion-Caude, ancienne chercheuse à l'Inserm, affirme que les vaccins à ARN sont dangereux pour notre ADN
Alexandra Henrion-Caude, ancienne généticienne à l'Inserm, affirme que les vaccins à ARN contre le Covid-19 seraient dangereux pour notre ADN, allant ainsi à l'encontre des connaissances scientifiques sur le sujet.
Alexandra Henrion-Caude était généticienne à l'Inserm, l'Institut national de la santé et de la recherche médicale. Elle s'affiche désormais aux côtés de Francis Lalanne ou Jean-Marie Bigard dans des manifestations pour dénoncer la politique sanitaire du gouvernement. Alexandra Henrion-Caude va jusqu'à comparer ces rassemblements à ceux de la place Tian'anmen, en Chine, à la fin des années 80. La généticienne s'oppose aux vaccins à ARN contre le Covid-19, les jugeant dangereux pour notre ADN. "Cette injection, non reconnue comme étrangère, va rentrer son code génétique chez vous, donc va vous modifier génétiquement", affirme-t-elle.
Des thèses complotistes
Cette affirmation va à l'encontre des connaissances scientifiques sur le sujet. Et ses prises de position ont inquiété son ancien mentor, le professeur Axel Kahn. "Alexandra Henrion-Claude a été une chercheuse brillante puis a quitté l'Inserm, et développé des thèses complotistes en contradiction avec ses pairs", a-t-il écrit dans un tweet publié le 5 mai dernier. L'Inserm s'est également désolidarisée des discours de plus en plus polémiques de son ancienne chercheuse, car Alexandra Henrion-Claude ne s'exprime pas que sur le Covid-19. Fervente catholique, elle veut mettre en lien l'Église et la science, ce qui l'amène à prendre des positions anti-PMA et contre la loi bioéthique.
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