Cent-quarante-neuf soignants vaccinés contre le Covid-19 avec le vaccin AstraZeneca ont développé des "syndromes grippaux de forte intensité" depuis le début de la campagne, le samedi 6 février, a annoncé jeudi soir l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), ce qui représente 1,49% des soignants vaccinés par ce vaccin. "C'est un signal qui doit être pris au sérieux, analysé", a déclaré vendredi 12 février sur franceinfo Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.>> Suivez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre direct"On sait que dans les 48 heures qui suivent une vaccination on peut avoir des réactions de ce type, de syndrome grippal, explique-t-il. Ce qui surprend un petit peu c'est qu'apparemment, il faut analyser les choses, il semble y en avoir un peu plus qu'attendu. Mais on sait qu'une fraction de personnes jeunes peuvent développer ce genre des symptômes.""Tout signal doit être pris au sérieux""Il est important de savoir que le même lot, exactement le même vaccin est utilisé dans 21 pays d'Europe et que pour l'instant, il faut aller repérer ce qui se passe dans ces pays, il n'y a pas eu cet apparent petit excès", explique Alain Fisher en rappelant que l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s'était saisie de cette information."Est-ce que c'est quelque chose de transitoire et de non significatif ou est-ce que c'est un signal un peu plus fort ? C'est un signal, et tout signal doit être pris au sérieux, analysé", déclare le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale.L'ANSM conseille d'espacer la vaccination des professionnels de santé dans un même établissement "de manière à ce qu'on ne se retrouve pas au même moment avec trop de personnes qui seraient absentes, même si c'est transitoire". Pour Alain Fischer, "cela me paraît la mesure adaptée".