: Vidéo Covid-19 : 600 000 doses du vaccin Pfizer livrées à la France "dans les prochaines semaines", indique Clément Beaune
Clément Beaune, secrétaire d'État aux Affaires européennes, précise également que le vaccin Spoutnik V sera utilisé "s'il est scientifiquement valable".
Clément Beaune, secrétaire d'État aux Affaires européennes, confirme jeudi 11 mars sur France Inter qu'un nouveau contrat a été passé mercredi avec Pfizer en vue d'une livraison de "600 000 doses [de vaccins contre le coronavirus Covid-19] d'urgence pour la France dans les prochaines semaines".
"On va avoir besoin de centaines de millions de doses", poursuit-il, comptant notamment sur le nouveau vaccin qui va "très certainement être autorisé aujourd'hui par l'Agence européenne des médicaments", le vaccin Janssen. Concernant ce vaccin, Clément Beaune reconnaît qu'un "retard" avait été évoqué "il y a quelques semaines", mais qu'il n'y a "pas de nouveau problème". "On discute avec les Américains pour que les doses soient livrées" comme prévu, a assuré le secrétaire d'État aux Affaires européennes.
"On défend les exportations" de vaccins "quand elles sont justifiées"
Par ailleurs, un dossier a été déposé pour le vaccin russe Spoutnik V devant l’Agence européenne du médicament, "c’est elle qui nous dira s'il est valable", a assuré Clément Beaune.
Si c'est scientifiquement valable et s'il est disponible alors, oui, il pourra être utilisé mais il n'est pas massivement produit aujourd'hui donc il ne faut pas non plus faire croire que ce sera une solution miracle mais on ne s’interdit pas un vaccin qui est utile, on applique des critères qui ne sont pas politiques mais qui sont sanitaires.
Clément Beauneà France Inter
Le secrétaire d'État aux Affaires européennes, interrogé sur le fait que seuls 6% des Européens ont été vaccinés pour l'instant, a reconnu "un retard" par rapport à d'autres pays comme les États-Unis ou la Grande Bretagne. "Et un retard ça se comble, cette bataille n’est pas finie", a-t-il poursuivi. "L'idée ce n'est pas de faire le classement mais c'est d'accélérer et c'est de regarder les vrais problèmes, le problème européen il est simple, c'est la production, produire plus, plus vite, plus fort."
Il n'y a pas, selon lui, de problème lié à l'exportation de près 25 millions de doses de vaccin en dehors de l'Europe. "Si on fermait tout", "si plus aucun pays n'exporte vers le monde", alors l'Europe ne pourrait pas non plus compter sur le vaccin Jansen, produit aux États-Unis. "Moi je ne veux pas dire aux Européens, on vous prive d'un vaccin, qui en plus est unidose donc beaucoup plus rapide, parce qu'il est produit aux Etats-Unis", a-t-il déclaré.
Ce qu'on exporte aujourd'hui, pour être très clair, ce sont des vaccins Pfizer essentiellement, à 95% voire même un peu plus, et le laboratoire Pfizer honore ses contrats avec l'Europe.
Clément Beauneà France Inter
"Le problème, c'est lorsque vous exportez d'une part et que vous ne respectez pas la livraison aux Européens d'autre part. C'est le doute que nous avons avec AstraZeneca et c'est pour cela que nous avons mis en place un mécanisme qui contrôle les exportations, chaque exportation", a insisté le secrétaire d'État aux Affaires européennes. "On n'est pas naïf, on défend les exportations quand elles sont justifiées."
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