Au Centre de pharmacovigilance de Bordeaux (Gironde), la surveillance des effets indésirables du vaccin contre le coronavirus de Pfizer/BioNTech est déjà prête à être assurée, trois jours après le lancement de la campagne de vaccination en France. "Le fonctionnement de ce centre, c’est de pouvoir recevoir des questions et des observations de professionnels de santé, par mail, par téléphone, par le portail de signalement du ministère, d’en faire l’analyse et de nourrir les bases nationales, qui vont elles-mêmes nourrir les bases internationales", explique le professeur Antoine Pariente, responsable du centre.Un million de personnes vaccinées d’ici fin févrierLes premiers patients français ont été vaccinés dimanche 27 décembre dans deux établissements pour personnes âgées à Sevran (Seine-Saint-Denis) et Dijon (Côte-d’Or). La campagne de vaccination doit concerner un million de personnes d’ici fin février, les résidents d’Ehpad et personnels de santé en priorité. Le suivi à grande échelle de cette campagne permettra peut-être de détecter des effets indésirables qui auraient échappé à l’essai clinique en laboratoire, déjà riche de 20 000 patients.