Des sièges désespérément vides demeurent dans un centre de Saint-Quentin-en-Yvelines (Yvelines), le rythme de vaccination a considérablement ralenti. "Cette semaine on sent qu'on a une décélération du nombre d'inscrits, alors que nous sommes calibrés pour faire entre 3 000 et 4 000 vaccins par jour, cette semaine nous sommes actuellement à 2 000 par jour", déplore Tristan Eybert, responsable du centre. À Besançon, dans le Doubs, même constat, alors la vaccination a été ouverte à tous sans contrainte ni rendez-vous.20 % de récalcitrants potentielsLe rythme est en baisse dans toute la France. En moyenne sur sept jours, le rythme de premières injections était de 399 582 sur tout le territoire. Le mardi 8 juin, ce chiffre baisse jusqu'à 344 592. Mais si 20 % des Français ne se vaccinent pas, une quatrième vague pourrait arriver à l'automne, selon certains épidémiologistes. Parmi les publics à convaincre, les jeunes adultes, qui ne sont pas tous vaccinés. Avec une nouvelle campagne lancée sur les réseaux sociaux, le gouvernement espère les pousser à franchir le pas.Parmi nos sourcesSanté Publique France, communiqué du ministère des Solidarités et de la SantéAntoine Flahault : a dirigé l’EHESP, anciennement ENSP (Ecole nationale de la santé publique), de 2008 à 2012. Il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques.Liste non-exhaustive