À Saint-Mandé (Val-de-Marne), à l’hôpital d’instruction des armées Bégin, l’organisation est précise et minutieuse. Dans l'établissement militaire, les rendez-vous ont tous été réservés en quelques minutes et ces vaccinations seront conduites samedi 6 et dimanche 7 mars. "Il y a de la discipline, tout est bien fait", se réjouit un patient. Une pharmacienne qui attend de pouvoir se faire vacciner depuis deux mois est rassurée. Elle côtoie des patients fragiles au quotidien. "Je trouve ça très bien que les hôpitaux militaires soient enfin ouverts à la vaccination", réagit Renée Farjon.Volonté d'accélérer le rythme de vaccinationLe ministère des Armées a mis à disposition quatre hôpitaux pour le grand public, avec 2 000 vaccins prévus pour le week-end. "En tant que militaire, on apporte notre capacité à répondre de manière efficace et opérationnelle à l’urgence", détaille le médecin en chef Cécile. À Marseille (Bouches-du-Rhône), ce sont les sapeurs-pompiers qui sont à la tâche avec leur savoir-faire, la logistique et une volonté d’aider pour accélérer le rythme de vaccination.