La vaccination ralentit en France, le nombre de premières injections est en baisse. Après l'allocution d'Emmanuel Macron le 12 juillet, "on est monté jusqu'à 400 000 injections quotidiennes fin juillet et aujourd'hui on est tombé à 89 000. Résultat, 49 millions de personnes ont aujourd'hui reçu une première dose alors que le gouvernement comptait dépasser les 50 millions à la fin du mois d'août", indique le journaliste Simon Ricottier sur le plateau du 20 Heures. 300 000 soignants non vaccinésLes soignants, eux, n'ont pas le choix. La vaccination est obligatoire s'ils veulent continuer d'exercer, ils devront recevoir au moins une injection avant le 15 septembre. Mais pour certains personnels soignants, le refus est toujours aussi net. "Me faire vacciner ne rentre pas dans ce qui est juste pour moi", estime Thierry Jumeau, animateur dans un Ehpad à Montrouge (Hauts-de-Seine). Pour la directrice, il y a urgence à trouver une solution pour remplacer les récalcitrants au vaccin. "Ça va être très compliqué pour nous et très dommageable pour les résidents", craint Camille Anger-Rey. D'autres ont tout de même accepté de se faire vacciner. Mercredi 8 septembre, encore 300 000 personnels d'hôpitaux et d'Ehpad n'ont reçu aucune injection et risquent, à partir du 15 septembre, la suspension. Parmi Nos sourcesPlateau de Simon Ricottier :Ouverture des centres sans rendez-vousCovid tracker Liste non exhaustive.