Cet article date de plus de trois ans.

Vaccin AstraZeneca : premières vaccinations "à la mi-février"

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 9min
Vaccin AstraZeneca : les premières vaccinations devraient commencer à la mi-février
Vaccin AstraZeneca : les premières vaccinations devraient commencer à la mi-février Vaccin AstraZeneca : les premières vaccinations devraient commencer à la mi-février (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, est l’invité des “4 Vérités” de France 2, mardi 2 février.

La Haute Autorité de santé doit rendre son avis, mardi 2 février, sur le vaccin contre le Covid-19 de l'Université d'Oxford et de la société britannique AstraZeneca. Les premières vaccinations devraient avoir lieu “aux alentours de la mi-février”, indique mardi matin Alain Fischer, président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, dans les "4 Vérités”.

Le vaccin d'AstraZeneca est “un très bon vaccin”, selon le scientifique. Il protège notamment “contre les formes graves” du coronavirus. Un point n’est toutefois pas encore tranché, explique le professeur d'immunologie pédiatrique : celui des catégories de personnes à qui se destine le vaccin. L’Agence européenne du médicament (EMA) n’a pas mis de restriction à l’utilisation. L’évaluation se poursuit. La Haute Autorité de santé va nous donner des indications”, précise Alain Fischer. 

Objectif, vacciner les personnes vulnérables avant l’été

 Pour le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, l’objectif premier est la vaccination de toutes les personnes vulnérables qui le souhaitent “avant l’été”. Il faut étendre ensuite au reste de la population pour limiter la circulation du virus”, poursuit Alain Fischer.

Sur la question de l'efficacité des vaccins sur les variants, le professeur affirme que le variant "britannique" ne modifie pas l'efficacité des vaccins. En revanche, “les variants sud-africain et brésilien réduisent l’immunité des personnes infectées. Pour l’instant, ils resteraient efficaces, avec sans doute une perte d'efficacité clinique qu’il reste à évaluer”, détaille Alain Fischer. C’est “un signal d'alerte sur l’éventualité de nouveaux variants qui rendraient les vaccins moins efficaces. Il va falloir donc que les vaccins évoluent pour anticiper ces variations”, conclut-il. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.