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Vaccin AstraZeneca : le décès suspect d’un jeune interne au CHU de Nantes

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Vaccin AstraZeneca : le décès suspect d’un jeune interne au CHU de Nantes
Vaccin AstraZeneca : le décès suspect d’un jeune interne au CHU de Nantes Vaccin AstraZeneca : le décès suspect d’un jeune interne au CHU de Nantes (France 3)
Article rédigé par France 3 - H. Capelli, A. Jacquet, V. Piffeteau, S. Ripaud
France Télévisions

Un jeune interne du CHU de Nantes (Loire-Atlantique) est décédé à la suite d’une thrombose cardiaque, dix jours après avoir reçu le vaccin contre le Covid-19 d’AstraZeneca. Ses proches indiquent qu’il était en parfaite santé, mais aucun lien prouvé n’a été établi.

Un jeune soignant de 24 ans est décédé après avoir été vacciné avec le sérum AstraZeneca, rapporte France 3, mardi 23 mars. L’étudiant en médecine, interne au CHU de Nantes (Loire-Atlantique), a été retrouvé chez lui des suites probables d’une thrombose, selon les premiers éléments de l’autopsie. Il avait été vacciné le 8 mars dernier avec AstraZeneca. Afin de préciser les causes et circonstances de sa mort, le parquet a ouvert une enquête judiciaire "pour procéder à des analyses complémentaires". 

Pas de lien prouvé

Les autorités sanitaires restent prudentes. "A ce stade, il n’y a aucun lien prouvé entre l’acte de vaccination et les causes de son décès", explique Benoît James, directeur de crise Covid à l’ARS Pays de la Loire. Selon ses proches, l’étudiant était en parfaite santé. Mais cela ne prouve rien, selon un médecin qui rappelle que "des thromboses intracardiaques, au niveau de l’aorte, ou ailleurs, on en prend quasiment tous les jours en charge dans les hôpitaux". Devant la faculté de médecine de Nantes, mardi, les étudiants semblaient toujours volontaires pour se faire vacciner.

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