Gifle, menaces de mort, vigilance policière... La responsable du centre de vaccination d'Uzès vit avec "du stress en permanence"
Plusieurs médecins sont victimes de violences et de dérapages par des anti-pass sanitaire. Certains doivent être placés sous protection. Portrait de l'une d'entre elles, dans le Gard.
À Uzès, dans le Gard, une femme commence ce qui a l'air d'être une routine matinale, mais dans les écoles de ses trois enfants, elle a demandé à tous les enseignants de veiller particulièrement sur eux à cause des menaces qu'elle a reçue. Depuis qu'elle a monté le centre de vaccination de la ville, elle est régulièrement la cible des antivax. Elle a reçu trois lettres anonymes et menaces de morts envoyées à son cabinet.
La menace peut être partout
Un de ses patients l'a même giflée en plein centre. Elle a porté plainte, mais se fait discrète. Elle ne va plus au restaurant de peur de donner son identité avec le pass sanitaire. Elle est désormais considérée comme une personne à protéger et son portable est prioritaire pour la police. À son cabinet, elle a mis en place un registre spécial où ton son emploi du temps est consigné. Ses collègues savent donc toujours où elle se trouve.
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