Guadeloupe : une nuit marquée par de nouvelles violences
Malgré la mise en place d’un couvre-feu, la Guadeloupe a, à nouveau, été le théâtre de violences dans la nuit du 19 au 20 novembre. Les forces de l’ordre vont recevoir du renfort pour tenter de contenir les émeutiers.
La nuit dernière, de nouveaux actes de violence ont touché la Guadeloupe. Pillages, véhicules incendiés et barrages routiers sont à déplorer. Si les secours sont autorisés à passer, les autres véhicules ne peuvent pas circuler. Commerçant à Pointe-à-Pitre, Willis Romanos a vu son magasin partir en cendre : ‘’Ça me touche, c’était une entreprise familiale’’. Visées par des jets de pierres, les forces de l’ordre ont répondu avec du gaz lacrymogène avant de répliquer avec des patrouilles mobiles et des véhicules blindés.
Du renfort attendu
Depuis plusieurs jours, la région subit ces émeutes et ces manifestations violentes en protestation contre le pass sanitaire et l’obligation vaccinale pour les soignants. Une situation qui oscille entre soutien et lassitude. Interrogée, une habitante de Pointe-à-Pitre ne s’oppose pas à la grève, mais déplore les actes de violences. D’ici dimanche, près de 200 policiers et gendarmes arriveront en renfort. Une cinquantaine d’agents du GIGN et du RAID seront également envoyés sur place. Le ministre de l’Intérieur Gerald Darmanin a ouvert une cellule de crise. Le résident de la Place Beauvau a annoncé l’interpellation de 31 personnes et s’est montré ferme vis-à-vis de ces actes de violences.
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