Covid-19 : face à la pénurie de doses, doit-on se tourner vers les vaccins russes et chinois ?
Lundi 1er février, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a déclaré qu’on ne regardait pas la nationalité d’un vaccin. En effet, le débat est sur la table. Face aux difficultés d’approvisionnement en Europe, faut-il se tourner vers les vaccins russes ou chinois ?
L’Europe subit de plein fouet la pandémie de Covid-19 et souffre également de difficultés d’approvisionnement en vaccin. Cette carence relance le débat sur la potentielle fourniture chez nos voisins russes ou chinois. En France, le manque de vaccins se fait aussi cruellement sentir. Tout est prêt dans un centre de vaccination du Raincy (Seine-Saint-Denis). Le maire, Jean-Michel Genestier, rappelle que le centre devait ouvrir lundi 1er février. Une ouverture qui n’a pas pu avoir lieu à cause du manque de doses.
La Russie prête à aider
La Russie, de son côté, est prête fournir 100 millions de doses de son vaccin à l’Europe. Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, n’y est pas défavorable. "Dès lors qu’un laboratoire demande l’enregistrement de son vaccin auprès de l’Agence européenne du médicament, c’est examiné, sans regarder sa nationalité. Ce qu’on veut, c’est que ça soit sûr et efficace. Je crois que c’est le cas pour le vaccin russe donc il va être examiné", a-t-il déclaré lundi soir.
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