Transport aérien : les passagers ne reviennent pas
Des aéroports déserts, un trafic considérablement réduit, des longs-courriers quasiment vides... Le secteur aérien demeure sinistré. Illustration avec un vol Paris-Dubaï sur lequel a embarqué une équipe du 20 Heures.
Les voyageurs sont-ils revenus dans les vols longs-courriers ? Ce jour-là, ne serait-ce qu'en arrivant dans l'un des halls de Roissy, la réponse semble claire, comme le démontre l'équipe du 20 Heures, lundi 19 octobre. Une rangée de comptoirs d'enregistrement demeurent fermés, et l'on croise davantage de personnels navigants que de touristes dans les couloirs de l'aéroport. Le vol pour Dubaï fait partie des 500 vols prévus, soit trois fois moins que l'année dernière à la même période. Pour pouvoir embarquer depuis Paris, Dubaï exige un test Covid négatif, réalisé au maximum quatre jours avant le départ.
Un retour à la normale d'ici 2024
À l'embarquement, c'est du jamais vu. Il n'y a aucune attente pour accéder à sa place. Les unes après les autres, les rangées dévoilent des sièges vides. L'A380, l'un des plus grands avions du monde, fait triste mine. Sur les 400 places de la classe économique, seules une centaine sont occupées. Les hôtesses et stewards ont également dû s'adapter aux nouvelles mesures sanitaires. Lunettes, masque, gants, blouse : on croirait presque avoir affaire à des soignants. Selon le secteur aérien, la reprise du trafic ne reviendra pas à la normale avant au moins 2024.
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