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Covid-19 : le fonds de solidarité élargi aux fleuristes est "une prise en compte qui nous rassure, mais on reste très prudent"

Plus de mariages, plus de fêtes, les grands hôtels fermés... La situation est difficile explique l'interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage. "C'est un secteur fragile, qui travaille un produit vivant et qu'il faut absolument aider."

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Une fleuriste en train de composer un bouquet (illustration). (R?MY PERRIN / MAXPPP)

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a annoncé jeudi que le fonds de solidarité destiné aux entreprises pour faire face à la crise du Covid-19 était élargi à une trentaine de secteurs, dont les fleuristes. "C'est aussi une prise en compte qui nous rassure, mais on reste très prudents", a réagi sur franceinfo Mickaël Mercier, le président de Val'Hor, l'interprofession française de l’horticulture, de la fleuristerie et du paysage.

Les mesures du ministre de l'Économie "vont dans le bon sens", souligne Mickaël Mercier. "Prendre en compte le fait que les fleuristes puissent rentrer dans le dispositif d'aide aux entreprises travaillant dans l'événementiel, c'est effectivement se rendre compte qu'il y a un vrai souci pour tout le secteur des fleuristes". Il rappelle qu'il n'y a pas eu "de mariages, il n'y a pas de fêtes de famille ou très peu, il n'y a pas eu de salons, de séminaires, les grands hôtels sont fermés". Globalement, "c'est environ un manque à gagner de 20% chiffre d'affaires depuis la crise".

Déjà "3 600 emplois perdus" dans la profession

L'interprofession a mené une grande étude avec un cabinet d'audit au niveau national pour l'ensemble de notre secteur. Il révèle qu'il y a "environ 3 600 emplois qui ont été perdus". Mais Mickaël Mercier estime "qu'il y a également des fleuristes qui ont fermé boutique ou qui pensent fermer boutique avant la fin d'année".

"Il faut être en alerte", souligne Mickaël Mercier. L'interprofession va suivre l'évolution des pertes d'emploi de près "avec l'étude des bilans des entreprises. Mais c'est un secteur fragile, qui travaille un produit vivant et qu'il faut absolument aider".

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