En périphérie de Pointe-à-Pitre, le CHU manque cruellement de place pour les malades. Certains d'entre eux sont installés dans une ancienne cantine. Marc Valette, le chef du service réanimation doit "pousser les murs". Depuis la mi-août, ses équipes sont sous haute tension. "En un mois, on a fait 80 patients, alors qu'on avait fait 30 patients en deux ou trois mois lors de la première vague. Pour nous, il y a une vitesse d'installation qui est démesurée", explique le docteur Marc Valette.La réserve sanitaire mobiliséeL'accueil des urgences Covid est débordée. Les ambulances se succèdent et ramènent jusqu'à 25 patients par jour. "Il nous manque de la place, des médecins, des brancards, du matériel. Il nous manque tout", soupire Lesly Caneval, infirmière au CHU. La priorité du CHU est de trouver du personnel : entre 50 et 80 soignants sont nécessaires. L'hôpital tente d'attirer les volontaires. Grâce à la réserve sanitaire, 20 soignants de l'Hexagone appuient les équipes de Pointe-à-Pitre. Des militaires pourraient aussi prêter main forte dans les prochains jours.