République Dominicaine : Saona, un paradis déserté par les touristes
L’île de Saona est d’ordinaire pris d’assaut durant la période des fêtes. Quelques rares touristes sont présents cette année, mais pas de quoi rattraper les pertes colossales des professionnels locaux.
C’est le joyau de la République Dominicaine : Saona est une petite île préservée, bercée par la mer des Caraïbes. Avec la crise sanitaire, les visiteurs se font rares. Ils sont environ 200 à la fin du mois de décembre 2020, soit dix fois moins que l’an dernier. Les bateaux touristiques sont nombreux à rester à quai. Alors, les compagnies travaillent désormais main dans la main. "Au lieu de se retrouver avec quatre ou cinq personnes sur un bateau, pour pouvoir partager les frais et économiquement pouvoir s’en sortir, elles affrètent un bateau à plusieurs", explique Jean-Michel Cau, organisateur de voyages.
Des travailleurs impactés
L’excursion en catamaran, boissons et repas compris, est facturée 80 euros par personne la journée. La somme est importante, d’autant plus dans un pays où le salaire moyen est de 280 euros par mois. La traversée dure deux heures, puis c'est l’arrivée sur l’île, un espace protégé où les constructions d’hôtels sont interdites. "C’est incroyable", commentent des Américains. Les touristes commencent à revenir au compte-goutte, mais l'île vit au ralenti. Certaines plages sont désertes, avec des restaurants fermés. "Depuis qu’il y a cette maladie, il y a très peu de touristes", confie Géraldo Firmin, le gardien de la plage.
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