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Rentrée scolaire reportée aux Antilles : "Nous avons été entendus", se félicite le SNPDEN-Unsa Guadeloupe

Le secrétaire académique du SNPDEN-Unsa en Guadeloupe salue la décision du gouvernement de reporter la rentrée scolaire d'une dizaine de jours aux Antilles en raison de la pandémie.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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La rentrée scolaire sera reportée d'une dizaine de jours aux Antilles en raison de la pandémie (HELENE VALENZUELA / AFP)

"Nous avons été entendus", se félicite le secrétaire académique du SNPDEN-Unsa Guadeloupe et proviseur du lycée professionnel Louis Delgrès du Moule Philippe Lapin, ce mercredi sur franceinfo, après l'annonce du report de la rentrée scolaire d'une dizaine de jours aux Antilles en raison de la pandémie. Elle aura lieu le 13 septembre et non le 2, comme en métropole.

"C'est une décision que nous appelions de nos vœux", explique le syndicaliste car "c'était une urgence, on ne pouvait pas faire autrement", alors qu'un conseil de défense a lieu ce mercredi matin en Guadeloupe (mercredi après-midi pour la métropole).

Éviter les ruptures de suivi scolaire

Un groupe de travail est mis en place au niveau académique pour "définir et modéliser les conditions d'accueil des élèves, sous quel format, à quelle fréquence, est-ce qu'on sera dans du tout distanciel", afin de pouvoir organiser la rentrée dans les établissements scolaires.

"Le but, c'est que l'on puisse éviter des fractures trop importantes au niveau du suivi scolaire. La scolarité est mise à mal depuis un moment. On ne pourra pas être parfaits, mais il faut être dans cette démarche d'assurer une continuité entre l'école et les familles", ajoute le proviseur.

"Le but, c'est que l'on puisse éviter des fractures trop importantes au niveau du suivi scolaire"

Louis Delgrès

à franceinfo

Philippe Lapin reconnaît que des progrès restent à faire sur l'enseignement à distance mais assure que l'académie essaie de les faire : "Certainement qu'il y a de gros progrès à faire concernant le numérique. Le décrochage est une réalité. Maintenant, ce n'est pas une généralité. Certaines zones, certains établissements connaissent de plus grandes difficultés que d'autres, mais c'est une situation dont nous avons conscience et on est à pied d'œuvre."

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