Rentrée des collèges et des lycées : "Les autotests ne sont toujours pas arrivés", selon un syndicat de chefs d'établissement
Philippe Vincent du SNPDEN juge ces autotests seraient "utiles" mais exprime "des doutes" sur la possibilité de tester les lycéens une fois par semaine dès le 10 mai.
"Les autotests ne sont toujours pas arrivés", a déclaré Philippe Vincent dimanche 2 mai sur franceinfo le proviseur du lycée Vauvenargues à Aix-en-Provence et secrétaire général du Syndicat national des personnels de direction de l'education nationale (SNPDEN), alors que la rentrée dans l'enseignement secondaire doit avoir lieu lundi 3 mai, et que le ministre de l'Éducation a annoncé notamment que des autotests de dépistage du Covid-19 doivent être déployés dans les lycées prochainement.
"Samedi, j'ai même appris que l'essentiel des autotests étaient encore en Chine. Je pense qu'effectivement lundi il ne se passera pas grand chose", estime Philippe Vincent. L'Éducation nationale va proposer aux lycéens de se tester une fois par semaine avec un autotest dès le 10 mai. Il faudra une salle et du personnel a précisé Jean-Michel Blanquer. Le sécrétaire du SNPDEN dit avoir "des doutes sur le réalisme de cette proposition, les lycées ne sont pas des dispensaires, il faudrait avoir des locaux, du personnel".
Philippe Vincent juge ces autotests seraient "utiles", mais s'interroge : "Ne vaudrait-il pas mieux qu'ils se testent chez eux, pour éviter qu'ils ne viennent au lycée s'ils sont positifs". Questionné sur les demi-jauges pour les élèves de 4e et 3e dans les 15 départements les plus touchés, il a expliqué que c'était "assez techniquement pas très compliqué à mettre en place. C'est un mode adapté, parfois dégradé mais malheureusement, nous y sommes habitués".
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