Renault : la CGT fait fermer Sandouville
En pleine crise dans le secteur automobile, les 2 000 salariés de Renault à Sandouville (Seine-Maritime) devaient reprendre le travail. Mais la CGT a obtenu en référé la fermeture de l'usine. Colère chez les autres syndicats.
La CGT va-t-elle se mettre à dos les autres à syndicats ? C'est en tout cas ce qui se profile dans l'usine Renault de Sandouville (Seine-Maritime), devenu le terrain d'une bataille syndicale. Deux semaines après sa réouverture, l'usine est déjà à nouveau fermée. La justice a donné raison à la CGT. Une action incompréhensible pour les autres syndicats, tous favorables à la reprise. "On ne comprend pas cette décision. Pour nous, elle est infondée et ne correspond pas à la réalité du terrain", s'indigne Fabien Gloagen, membre du syndicat FO, ce samedi 9 mai.
Laurent Berger en colère
Du côté de la CFDT, c'est le secrétaire général, Laurent Berger, qui fait part de sa colère. Au cœur de cet affrontement : ce jugement en référé du tribunal du Havre, saisi par la CGT. Il reproche à Renault de ne pas avoir respecté son obligation d'informer les salariés avant la reprise. Les autres syndicats, qui avaient validé les nouvelles mesures de sécurité pour lutter contre le coronavirus, dénoncent une simple querelle de procédure.
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