"Plus rien ne semblait maîtrisable", les associations de victimes du coronavirus demandent des réponses
Les plaintes se multiplient, raison pour laquelle des associations ou collectifs se sont montés pour défendre les victimes du coronavirus. Le président de la FENVAC (Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs), Jean-Michel Rollot, est l'invité du 23h.
Quelle est le principal objectif de ces associations ? "Notre plainte est contre X déjà et pas contre le gouvernement. Le constat que l'on fait est simple : ce que nous visons aujourd'hui, c'est l'héritage d'une situation très ancienne. On a vocation à obtenir une étude rétrospective très détaillée sur la façon dont la politique de santé s'est mise en œuvre en France depuis des années et la conséquence des choix qui ont été faits. Il y a des reproches à faire au gouvernement mais il a hérité de choix politiques et stratégiques", rappelle Jean-Michel Rollot.
Une action en justice privilégiée
Des enquêtes ont été ouvertes. Combien de plaintes pourrait-il y avoir ? "Nous avons ouvert un recensement des victimes sur notre site. La moitié des gens qui nous ont contactés souhaitent une action en justice mais de manière collective. Il faut qu'on sache ce qui s'est passé. Nous sommes arrivés à une situation ou plus rien ne semblait maîtrisable. [En témoigne] les dernières péripéties avec l'histoire des écouvillons commandés qui ne servent pas… Pour nous il est essentiel que l'humain retrouve sa part. Nous avons demandé au président de la République que, désormais, la politique de santé dans ce pays soit accompagnée d'un observatoire où seraient représentés les premiers intéressés, à savoir les Français et les patients", avance le président de la FENVAC.
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