Cet article date de plus de trois ans.

Plombée par le Covid-19, la Société générale perd plus d'un milliard d'euros au deuxième trimestre

Cette perte s'explique principalement par la constitution de fortes provisions pour pallier d'éventuels accidents de crédit liés à la crise économique provoquée par la pandémie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La banque Société générale a annoncé le 3 août des résultats financiers plombés par le Covid-19. (ALEXANDER POHL / NURPHOTO / AFP)

Le groupe bancaire Société générale a subi une perte nette de plus d'un milliard d'euros au deuxième trimestre, conséquence d'une hausse de ses provisions pour risques de crédits et d'effets exceptionnels liés à la crise du Covid-19. Selon les résultats publiés lundi 3 août, la perte se monte à 1,26 milliard d'euros, à comparer avec un bénéfice d'un peu plus d'un milliard sur la même période en 2019.

La publication de la Société générale pour le deuxième trimestre intervient après celle de BNP Paribas, qui avait dévoilé vendredi un bénéfice net certes en recul, mais atteignant 2,3 milliards d'euros. "Ce trimestre a été fortement impacté par la crise sanitaire mondiale du Covid-19 et ses répercussions économiques", et ce, en dépit d'un redémarrage constaté de l'activité "depuis mi-mai", souligne la Société générale dans son communiqué.

Des provisions de 653 millions d'euros

Crise économique oblige, l'activité commerciale a été fortement ralentie entre avril et fin juin : le produit net bancaire, équivalent peu ou prou du chiffre d'affaires, a dégringolé de presque 16% à 5,3 milliards d'euros. Le ralentissement a touché la plupart des grands métiers du groupe, à l'exception notable de la gestion d'actifs et banque privée, ainsi que des activités de financement et de conseil.

Surtout, la banque au logo rouge et noir a, comme la plupart des autres acteurs du secteur, considérablement augmenté ses provisions pour faire face à d'éventuels accidents de crédit, encore non avérés mais susceptibles de se produire en cas de dégradation de la conjoncture. Ces mises en réserve se sont chiffrées à 653 millions d'euros. En gommant les divers effets exceptionnels, le groupe explique terminer le deuxième trimestre sur un bénéfice de 70 millions d'euros, contre 1,35 milliard un an plus tôt.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.