Violences en Guadeloupe : les accusations du procureur
La Guadeloupe est secouée par des violences urbaines depuis près de trois mois sur fond d'obligation vaccinale des soignants. Elles ont été planifiées et organisées affirme le procureur de la République. Huit personnes ont été mises en examen.
Des barrages enflammés, des pillages, et un gendarme blessé à balle réelle jeudi 20 janvier dans la commune des Abymes, en Guadeloupe. Ces scènes de confrontations entre groupes de jeunes et forces de l'ordre se répètent depuis trois mois sur l'île. Le procureur de la République de Pointe-à-Pitre affirme que ces violences ont été parfaitement organisées. "Les intéressés ont préparé soigneusement grâce à des réunions et à des échanges téléphoniques", explique Patrick Desjardins.
La sous-préfecture visée
Les gangs de jeunes ont été aidés par un policier, avec d'autres cibles envisagées. "La sous-préfecture de Pointe-à-Pitre faisait partie des objectifs visés", souligne Patrick Desjardins. Huit personnes interpellées lundi 17 janvier ont été mises en examen, quatre d'entre elles ont été écrouées.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.