Politique : les agressions d’élus se multiplient depuis les débats parlementaires sur le pass vaccinal
Les agressions d’élus se multiplient et encore plus depuis les débats parlementaires sur le pass sanitaire. Un député La République en marche du Rhône dit avoir reçu une quinzaine de menaces de mort. Il a décidé de porter plainte.
"Je vais t’arracher la vie, ta tête sera tranchée, tu ne pourras plus voter des lois." Des phrases d’une violence inouïe et c’est la quinzième fois en six mois que Jean-Luc Fugit, député LR dans le Rhône, reçoit des menaces de mort. Il n’est pas le seul, selon le président de l’Assemblée nationale, des centaines de députés ont été menacés voire agressés dernièrement. Le 22 janvier dernier, Romain Gros, député LREM, se fait agresser et frapper devant sa permanence de Perpignan.
Enjeu de cohésion sociale
Le pass vaccinal a échauffé les esprits, c’est une crise du politique, selon un spécialiste lyonnais. "On sent qu’il y a une animosité ou une incompréhension vis-à-vis du monde politique", indique Daniel Navrot, politologue. Tous les parquets de France sont aujourd’hui très attentifs aux violences contre les élus. Le procureur de Lyon (Rhône) parle d’un enjeu de cohésion sociale. Le 15 février prochain, trois individus comparaîtront pour avoir menacé de mort par mail le maire de Lyon. Le député de Givors vient de déposer plainte contre X pour la deuxième fois.
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