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Pass sanitaire : "Attention à ne pas rajouter de la prorogation à la prorogation", avertit le député Philippe Gosselin

Le député Les Républicains (LR) a fait part lundi de son inquiétude quant au nouveau prolongement des restrictions sanitaires.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Philippe Gosselin, député Les Républicains (LR) de la première circonscription de la Manche, à l'Assemblée nationale le 10 mai 2021. (DANIEL PIER / NURPHOTO)

"Attention à ne pas rajouter de la prorogation à la prorogation", a averti lundi 20 septembre sur franceinfo Philippe Gosselin, député Les Républicains (LR) de la première circonscription de la Manche et vice-président de la Commission des lois de l’Assemblée nationale, alors qu'un projet de loi pour proroger le pass sanitaire au-delà du 15 novembre est en cours d'élaboration. Il sera présenté mercredi 13 octobre en Conseil des ministres. De possibles assouplissements dans les territoires où le virus circule le moins sont également envisagés.

"On devait avoir d'abord un pass estival qui aurait permis d'enjamber l'été. Et puis on a eu des prorogations avec la loi du 5 août. Et puis à nouveau d'autres prorogations", rappelle Philippe Gosselin. "Au rythme où vont les choses, on sera depuis deux ans dans une période exorbitante du droit commun où les libertés ont pris quelques coups dans la figure." Le député reconnaît toutefois que la situation sanitaire "est importante" et que le gouvernement doit avoir "les moyens de travailler".

Le pass sanitaire "n'est pas quelque chose de banal".

Philippe Gosselin

à franceinfo

Mais le pass sanitaire "joue aussi sur des activités du quotidien", souligne le député LR de la première circonscription de la Manche. Il rappelle également qu'une période électorale arrive pendant laquelle "il ne faudrait pas qu'on puisse restreindre la liberté d'expression". La situation "nécessite beaucoup d'ajustements".

Philippe Gosselin juge également qu'ajuster le pass sanitaire en fonction de l'épidémie "peut être une piste intéressante", dans les régions où "les clignotants sont au vert", Philippe Gosselin estime que "ne pas tenir compte de ces situations locales, ce n'est pas encourager les gens au sérieux".

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