Covid-19 : l’hypothèse d’un pass sanitaire adapté est à l’étude
Si le gouvernement a évoqué la possibilité de prolonger le pass sanitaire au-delà du 15 novembre, l’hypothèse d’une adaptation locale, par rapport aux indicateurs épidémiologiques, est également étudiée, lundi 20 septembre.
Le pass sanitaire s’est installé dans le quotidien des Français depuis plusieurs semaines désormais, mais celui-ci pourrait voir son utilisation adaptée par rapport à la circulation du virus dans les différents territoires. À Évreux (Eure), la nouvelle divise. "On ne peut que se réjouir", juge une femme, tandis qu'une autre se dit "contre l'assouplissement du pass sanitaire". Le département de l'Eure compte seulement 38 cas pour 100 000 habitants, soit deux fois moins que la moyenne française.
Un conseil de défense le 22 septembre
Depuis la mise en place du pass sanitaire, Enlin Zhou, gérant de bar, a déploré une perte de 25% de son chiffre d'affaires. Pour lui, la suppression du pass serait une bonne nouvelle. "On perd des clients, les gens qui ne sont pas encore vaccinés, parce qu'ils n'ont pas de pass…", commente ce dernier. Au total, 34 départements ont un taux d'incidence inférieur à 50 cas pour 100 000 habitants, le seuil évoqué par le gouvernement pour envisager un assouplissement. La mesure pourrait être au centre des discussions mercredi 22 septembre, lors du conseil de défense sanitaire.
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