Cet article date de plus de trois ans.

Covid-19 : faut-il fermer les discothèques pour limiter les clusters ?

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Covid-19 : faut-il fermer les discothèques pour limiter les clusters ?
Covid-19 : faut-il fermer les discothèques pour limiter les clusters ? Covid-19 : faut-il fermer les discothèques pour limiter les clusters ? (France 2)
Article rédigé par France 2 - L.Audebert, K.Adda-Rezig, C.Barbaux, K.Lempereur, A.Lepinay, B.Parayre, A.Dupont, Y.Kadouch
France Télévisions

Les foyers de contaminations se multiplient dans les discothèques, où l'application des gestes barrières est quasiment impossible. Plusieurs établissements ont d'ores et déjà refermé leurs portes. 

Rideau baissé pour The Room, une discothèque lilloise (Nord) : 114 clients ayant fréquenté la boite de nuit autour du 14 juillet ont été testés positifs. Parmi eux, Julien Cortesi, 23 ans et doublement vacciné. Actuellement à l'isolement, il aurait été contaminé lors de sa soirée en discothèque. "De toute façon, on savait très bien que 500 personnes dans une même boite, il y aurait eu quand même des cas", commente-t-il. Les clients non vaccinés avaient tous présenté un test de moins de 48 heures à l'entrée. Selon le gérant, il faudrait réduire le délai à 12 heures. "Quelqu'un qui se fait tester antigénique le vendredi à 17 heures, entre le vendredi à 17 heures et le samedi soir, où il peut encore venir chez nous, il peut aller dans plein d'endroits", explique Bruno Mezouar. 

 

La fermeture, pas une solution ? 

Faut-il fermer les discothèques pour éviter les foyers de contaminations ? Mauvaise idée pour Thierry Fontaine, président de l'UMIH (Union des métiers et des industries de l'hôtellerie) du Rhône. "Les jeunes vont repartir s'infecter ailleurs, dans des lieux qui ne sont absolument pas étudiés pour, et ça va être des clusters géants mais cette fois non traçables", estime ce dernier. Autre levier pour réduire les risques, la vaccination. Or, seulement 41% des 18/29 ans sont aujourd'hui complètement vaccinés. "Tant qu'on n'aura pas deux tiers de cette classe d'âge, de cette classe d'exposés qui sera vaccinée, on fera courir un risque aux gens qui iront dans des atmosphères confinées", assure l'infectiologue Benjamin Davido. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.