Chaque soir à 20 heures, les soignants étaient applaudis pendant le confinement. Camille Pinglis a 29 ans, elle est infirmière en réanimation à l’hôpital Nord de Marseille (Bouches-du-Rhône). Début octobre, elle n’a pas plus de répit qu’au printemps. Dans son unité Covid, il ne reste qu’un lit sur dix. "On n’a pas eu trop le temps de se reposer par rapport aux derniers mois. Je suis fatiguée, sur le plan psychique, physique aussi", confie l’infirmière, dans l'édition du 20 Heures du dimanche 11 octobre.Une prise en charge encore plus compliquéeLa prise en charge des malades est encore plus compliquée en ce moment, car Camille Pinglis doit gérer les patients atteints du Covid et les autres. En juin, quelques mois après le pic de l’épidémie, l’infirmière confiait déjà à France 2 ses inquiétudes. Malgré des moments difficiles, elle n’a jamais cessé d’être là. Aujourd’hui, elle attend toujours les 180 euros de prime promis par le gouvernement.