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Masques sanitaires : la CGPME demande "des mesures de bon sens"

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Durée de la vidéo : 7 min
"Nous demandons des mesures de bon sens" : François Asselin est l’invité des 4 Vérités
"Nous demandons des mesures de bon sens" : François Asselin est l’invité des 4 Vérités "Nous demandons des mesures de bon sens" : François Asselin est l’invité des 4 Vérités (France 2)
Article rédigé par France 2 - T. Curtet
France Télévisions

François Asselin, président de la Confédération des PME (CGPME), est l’invité des "4 Vérités" de France 2, mardi 18 août, pour évoquer le port du masque obligatoire en entreprise, souhaité par la ministre du Travail, Elisabeth Borne.

Alors que le port du masque obligatoire en entreprise fait l’objet, mardi 18 août,  d’une réunion organisée par la ministre du Travail, Elisabeth Borne, avec les partenaires sociaux, François Asselin, le président de la Confédération des PME (CGPME) est revenu sur cet enjeu. "C’est l’une des options de rendre le masque obligatoire ou non. Nous, ce que nous demandons, ce sont simplement des mesures de bon sens. On a déjà un protocole nationale, plus 80 guides de bonnes pratiques qui sont sectoriels. Il faut d’abord que ce protocole, ces guides, soient respectés dans les entreprises. Les entreprises sont déjà plutôt responsables sur ces sujets-là", a-t-il estimé mardi matin sur France 2.

"Ne faisons pas des cas particuliers une règle générale"

Actuellement, 25% des foyers de contamination au Covid-19 sont identifiés en entreprise. Une progression que nuance cependant François Asselin. "Il faut savoir que les salariés qui étaient en vacances rentrent dans leur entreprise et se font généralement tester sur leur lieu de travail. Si les clusters ou les cas positifs augmentent en entreprise, c’est une des raisons. Ensuite, l’entreprise est un lieu de rendez-vous identifié. Lorsqu’il y a un problème de positivité dans une entreprise, on va tout de suite traiter le sujet, ce qui est une bonne chose. Enfin, sur les cas relevés dans les entreprises, la moitié concerne des emplois en milieu humide, comme les abattoirs. Ne faisons pas des cas particuliers une règle générale", a plaidé le président de la CGPME.

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