Cet article date de plus de trois ans.

Restrictions à la frontière franco-allemande : en Moselle, les travailleurs frontaliers dans l'embarras

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 3 min
Restrictions à la frontière franco-allemande : en Moselle, les travailleurs frontaliers dans l'embarras
Restrictions à la frontière franco-allemande : en Moselle, les travailleurs frontaliers dans l'embarras Restrictions à la frontière franco-allemande : en Moselle, les travailleurs frontaliers dans l'embarras (France 2)
Article rédigé par France 2 - C. Tixier, A. Mezmorian, H. Strobel, B. Tanguy, A. Peyrout
France Télévisions
France 2

L'Allemagne a décidé, à compter du mardi 2 mars à minuit, de renforcer les restrictions vis-à-vis de la Moselle, département très touché par l'épidémie de Covid-19. Une mauvaise nouvelle pour les travailleurs frontaliers.

À partir du mardi 2 mars à minuit, les personnes vivant en Moselle - département particulièrement touché par les variants du Covid-19 - devront présenter un test PCR négatif de moins de 48 heures pour entrer en Allemagne. À Forbach, commune frontalière, les habitants sont mitigés au sujet de cette mesure. "Cela aurait dû être fait avant", estime un passant. "C'est sûr qu'il faut des contrôles, mais il y avait d'autres possibilités", avance un autre.

50 000 tests par semaine pour les travailleurs frontaliers 

Chaque jour, 16 000 Français passent la frontière afin d'aller travailler en Allemagne. Pour eux, cette décision du gouvernement allemand risque de poser problème. "J'ai peur de ne pas avoir le temps d'aller au laboratoire pour me faire tester, car il est fermé quand je quitte le bureau, témoigne une femme. Il va falloir que j'en parle avec mon patron." Christophe Arend, lui, ne cache pas son agacement. "Je suis très en colère et très déçu, martèle le député (LREM) de la Moselle. La population a fait beaucoup d'efforts, mais Berlin (Allemagne) n'en a absolument pas tenu compte." Rien que pour les travailleurs frontaliers, près de 50 000 tests seront réalisés chaque semaine.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.