Sur la pelouse d'un parc parisien, jeudi 17 juin, les masques ont presque disparu. Mais parfois, si certains le portent encore à l'extérieur, c'est simplement parce qu'ils ignoraient qu'il n'était plus obligatoire. Une étudiante de 21 ans, rencontrée par France 3, a quant à elle fait le choix de continuer de le porter. "Je ne me sens pas vraiment en confiance vis-à-vis de la situation sanitaire", confie-t-elle. Un cerveau réticent à l'adaptationPour d'autres, le masque a désormais des avantages dans la vie de tous les jours. Une retraitée compte même le garder après la fin de la pandémie de Covid-19. "Si, par exemple, je suis pressée et que quelqu'un passe et que je n'ai pas le temps de lui parler, comme ça m'est arrivé ce matin, grâce au masque, il n'a pas réalisé qui j'étais", se satisfait-elle. Et puis, il y a aussi la force de l'habitude. Pour Jean-Michel Huet, psychanalyste, le cerveau est parfois réticent à l'adaptation. "Les êtres humains ont à la fois du mal avec le changement, mais une fois qu'ils sont calés sur le changement, ils ont du mal dans le changement suivant", explique-t-il.