Les Parisiens cherchent des maisons dans l'Yonne après le confinement
Chaque jour, depuis le déconfinement, la France redémarre la machine, et tente de reprendre le cours d’une vie qui ne sera pas tout à fait comme avant. Tour d’horizon d’un pays qui repart, avec France Bleu.
Cherche maison à la campagne, avec jardin, pas trop loin de Paris. C’est l’un des effets de cette crise du Covid-19, et du confinement, les Parisiens cherchent à fuir la capitale, au moins pour les fins de semaine. Et cette quête de résidence secondaire. Ça fait le bonheur des départements ruraux limitrophes, comme l’Yonne et des agences immobilières, comme celle de Vincent, à Sens, qui voit un net regain d’intérêt des citadins pour la vie rurale, comme il l’explique à France Bleu Auxerre : "Ce qui est plutôt agréable, c'est que l'on avait des biens sur lesquels on avait moins de demandes. Le bien un petit peu excentré, un peu trop isolé. Ce genre de biens aujourd'hui plaît de plus en plus. Maintenant, de là à dire que c'est l'euphorie et que les clients de la région parisienne arrivent par bus entiers devant l'agence, ce n'est pas encore le cas. Nous on a l'impression qu'il a cette tendance et que la clientèle de la région parisienne est de retour."
De retour aussi les Français, en Andorre La principauté a rouvert sa frontière et avec, ses magasins d’alcool et de cigarettes. Ce qui devait arriver, arriva, les bouchons, des milliers de visiteurs chaque jour. Ça a servi de leçon, à la commune d’Encamp, à en croire le 1er adjoint au maire, au micro de France Bleu Roussillon : "C'est vrai qu'il y avait aussi un problème d'image pour l'Andorre. On a essayé d'éviter, dans la mesure du possible, ce qui s'était passé au Perthus. Ils ont été surpris par l'affluence de gens au moment de l'ouverture. Ce qui n'a pas été notre cas et ce qui nous a laissé le temps de nous préparer."
Salle de sport ou bière au frigo, il faut choisir !
Elles aussi ont eu le temps de se préparer pour la réouverture, les salles de sport, qui peuvent à nouveau accueillir leurs adhérants prêts à en découdre avec les machines à souffrir sur les tapis de course comme Nicolas. sportif abonné à Chambéry, en Savoie. Il est heureux de pouvoir retrouver la salle comme il le dit à France Bleu Pays-de-Savoie : "J'avais besoin d'un cadre pour pouvoir faire du sport parce que j'ai essayé d'en faire à la maison les premiers jours mais c'est difficile. On vient à la salle, on sait pourquoi. On n'est pas tenté de dire qu'il y a une bière au frigo et je vais la chercher !" Là, le cocktail, c’est plutôt boisson énergisante et mesures de sécurité, une machine sur deux condamnée dans cette salle de Chambéry, pas plus de 40 clients en même temps et des séances limitées à une heure et demie.
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