Cet homme est encore sous le choc. Son père décédé dimanche 15 mars n'a eu le droit ni à une cérémonie religieuse ni à un temps de recueillement au crematorium. "Pas de cérémonie, on n'a pas pu le suivre à la crémation non plus. Très dur", témoigne-t-il. Des règles qui vont encore se durcir. Avec l'épidémie de coronavirus, les pompes funèbres vont devoir immédiatement mettre les défunts en cercueil. En cas de décès à domicile, les pompes funèbres appliquent le même protocole.Les élus désemparésDélicat aussi pour les entreprises de pompes funèbres. "Ça veut dire que le famille ne verra pas son défunt, la mise en bière est immédiate. Ça veut dire qu’on installe le défunt dans son cercueil et que le cercueil est fermé", explique Hubert Mérigot, le responsable d’une société de pompes funèbres. Les élus doivent expliquer aux familles maintenant que le cimetière était réservé aux plus proches du défunt. Idem dans les églises où le temps est limité. "Il faudra plus de temps pour accompagner ces personnes dans le deuil", reconnaît un prêtre.