Les auxiliaires de vie espèrent ne pas être oubliés par le gouvernement
En première ligne pour apporter du réconfort aux personnes âgées, les auxiliaires de vie espèrent un geste de la part des pouvoirs publics.
Depuis le 8e arrondissement de Paris, le journaliste de France Télévisions Madjid Khiat se trouve dans les locaux d’une entreprise d’auxiliaires de vie, un corps de métier en première ligne pendant l’épidémie qui s’est senti un peu occulté. "On n’était pas considéré du tout, du tout. On ne parlait jamais d’une auxiliaire, alors que c’est très important. On est le seul lien pour nos aînés en fait. On était la seule personne qu’ils pouvaient voir dans la journée", explique Fatiha Touami, auxiliaire de vie.
Revaloriser les salaires
Elle souhaite une reconnaissance de son travail de la part des pouvoirs publics "qui commence, par exemple, par le salaire, et le matériel, auquel on n’avait pas droit", indique-t-elle. Les auxiliaires de vie ne sont pas garantis d’obtenir une prime. "Cette entreprise a décidé de verser une prime à ses 80 salariés, allant de 500 à 1 000 euros", souligne Madjid Khiat.
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