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Le nouveau coronavirus n'est pas devenu moins pathogène, avertit l'OMS

Le médecin de Silvio Berlusconi a déclaré à la télévision itlaienne que le nouveau coronavirus avait disparu d'Italie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Temps de lecture : 2min
Une personne passe un test de température le 1er juin 2020 à l'entrée du Colisée de Rome (Italie). (ANDREA RONCHINI, RONCHINI / NURPHOTO)

Rien ne permet d'affirmer que le nouveau coronavirus soit devenu moins pathogène, a prévenu un cadre de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lundi 1er juin après les propos d'un célèbre médecin italien affirmant que le virus perdait de sa virulence.

"Nous devons être exceptionnellement attentifs à ne pas donner le sentiment que tout à coup le virus, par sa propre volonté, a décidé de devenir moins pathogène. Ce n'est pas du tout le cas", a déclaré Michael Ryan, chef du programme d'intervention d'urgence à l'OMS, lors d'une conférence de presse virtuelle. Le nouveau coronavirus "reste un virus tueur" et "des milliers de personnes continuent de mourir chaque jour", a-t-il souligné.

"En apparence, le virus semble plus faible"

Dimanche, Alberto Zangrillo, le directeur de l'hôpital San Raffaele de Milan, surtout connu en Italie comme le médecin de Silvio Berlusconi, puisqu'il suit la santé de l'ancien chef du gouvernement italien, a fait une déclaration fracassante à la Rai, la télévision publique italienne. "En réalité, le virus n'existe plus cliniquement en Italie", a-t-il affirmé. "Les prélèvements effectués au cours des dix derniers jours ont montré une charge virale absolument infinitésimale en termes quantitatifs par rapport à ceux effectués il y a un mois ou deux mois", a-t-il déclaré.

Pour l'OMS, ces constatations pourraient s'expliquer par une moindre exposition au virus. "Nous ne savons pas si c'est le cas pour le Covid-19, mais il est possible que ce ne soit pas le virus lui-même qui devienne moins virulent, mais que nous, en tant que communité, parvenons à réduire le nombre, l'intensité et la fréquence des expositions au virus", a avancé Michael Ryan. "En apparence, le virus semble plus faible mais il pourrait être plus faible parce que nous nous améliorons [dans sa connaissance et sa gestion], pas parce qu'il faiblit. J'espère que le virus faiblit, nous l'espérons tous, mais nous ne pouvons pas à ce stade en faire le pari", a-t-il ajouté.

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