La colère gronde dans les prisons
Plus de droit de visite dans les prisons, une situation qui tend les détenus. Plusieurs tentatives de mutineries ont déjà eu lieu.
La ministre de la Justice a annoncé des mesures. Mais depuis mardi 17 mars, date à laquelle les détenus n'ont plus droit à des visites, les tentatives de mutinerie se multiplient. A Grasse, dans les Alpes-Maritimes, par exemple, la tension règne après une énième tentative. Un détenu joint par téléphone témoigne : "Ils ont enlevé les parloirs en plus coronavirus. Ils ont enlevé le sport en plus de la muscu, l'école, y'a plus rien quoi."
Mesures prises pour calmer la colère
La police a été envoyée tout comme les unités d'intervention de l'administration pénitentiaire et des tris de sommation ont été faits. Des incidents repérés dans une quinzaine de prisons. Certains ne voulaient pas rejoindre leur cellule après la promenade. Chez les surveillants, on a peur du manque d'activités à terme et le temps passé en cellule. Le ministère de la Justice a annoncé la gratuité de la télévision pendant la période de confinement tout comme un crédit téléphonique de 40 euros par mois et 40 euros aussi pour les détenus les plus démunis. Les avocats soulignent aussi le risque d'infections.
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