L'ARS d'Île-de-France annonce l'ouverture de 20 centres de dépistage et de diagnostic du Covid-19 pour faciliter l'accès aux tests
Ces centres seront ouverts jusqu'à la fin de l'hiver, 6 jours sur 7, dans un premier temps pour les personnes prioritaires.
Afin de faciliter l'accès aux tests, l'ARS d'Île-de-France ouvrira dans les 15 prochains jours 20 centres de dépistage et de diagnostic du Covid-19 permanents. Ils seront ouverts jusqu'à la fin de l'hiver, 6 jours sur 7, dans un premier temps pour les personnes prioritaires.
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"On pourra faire 500 à 1 500 tests par jour sur ces différents centres de dépistage", annonce Aurélien Rousseau, le directeur général de l'ARS d'Île-de-France, invité de franceinfo. "Depuis fin juin, on a fait une montée en puissance très importante du nombre de tests. On en faisait 45 000 par semaine fin juin, on en a fait 230 000 la semaine dernière", explique-t-il. Avec ces nouvelles ouvertures de centres, "nous avons fait le choix de tenir absolument le délai de 24 heures".
Sept centres ouvriront dès mardi 22 septembre. Quatre à Paris dans les 4e, 13e, 15e et 19e arrondissements. Deux dans les Yvelines, à Trappes et Mantes-la-Jolie. Un dans le Val-de-Marne, à Vitry-sur-Seine. Un huitième ouvrira mardi à Paris dans le 18e arrondissement. Les suivants seront opérationnels au fur et à mesure dans la semaine : Paris (17e), Melun et Serris (Seine-et-Marne), Evry et Massy (Essonne), Issy-les-Moulineaux et La Défense (Hauts-de-Seine), Saint-Denis et Bondy (Seine-Saint-Denis), Fontenay-sous-Bois (Val-de-Marne) et Cergy et Argenteuil (Val-d'Oise).
"J'espère qu'on va multiplier le nombre de tests"
"J'espère qu'on va multiplier le nombre de tests" et "démultiplier nos forces", déclare sur franceinfo l'adjointe à la santé à la mairie de Paris Anne Souyris. "J'espère franchement qu'on va multiplier le nombre de tests et qu'avec les tests antigéniques (PCR) et les tests salivaires on va pouvoir vraiment démultiplier nos forces. C'est très important", affirme-t-elle car "la vitesse est obligatoire" pour que "ces tests soient utiles".
Le matin, pourront donc venir uniquement les personnes qui ont une ordonnance de leur médecin, qui ont été déclarées cas contacts officiels et donc contactées par l'ARS ou la CPAM, et les personnels soignants. "C'est uniquement pour avoir des files plus rapides" pour les personnes prioritaires, "c'est compliqué de ne pas faire cette différence, comme il y a une pénurie actuellement. Là, c'est une manière de pouvoir faire en sorte de répondre aux urgences et aussi de répondre au tout-venant", estime-t-elle.
Les gens attendaient parfois une semaine et parfois même plus leurs résultats, ce qui ne veut rien dire.
Anne Souyrisà franceinfo
Anne Souyris affirme que les laboratoires se sont engagés à traiter les tests en 48 heures et donc à limiter le nombre de tests à leurs capacités réelles de traitement. "Ce contrat-là, on va bien voir s'il sera respecté mais en tout cas c'était absolument essentiel, c'était impossible de continuer comme ça", ajoute-t-elle.
Chacun de ces centres pourra pratiquer environ 500 tests par jour. L'adjointe à la santé à la mairie de Paris reconnaît que "ce ne sera pas suffisant" pour désengorger les laboratoires, mais "c'est une montée en puissance. C'est ce que nous avons demandé à la mairie de Paris depuis des mois. L'objectif c'est d'en avoir dans chaque arrondissement, et pas seulement six. J'espère qu'on va pouvoir, avec les nouvelles catégories de tests, avoir vraiment 17 centres à Paris. C'est essentiel si on veut traiter vraiment la question et faire en sorte que les gens puissent se protéger et protéger les autres."
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