Hôpital public : des milliers de soignants dans la rue pour exiger "des moyens" humains et financiers
Le Ségur de la santé, qui s'est traduit par des hausses salariales et des investissements, "n'a rien réglé", estime le secrétaire général de la CGT.
Ils réclament des hausses de salaires, des moyens, des postes et l'arrêt des fermetures de lits. Des milliers de soignants sont descendus dans la rue dans toute la France, mardi 11 janvier, pour défendre l'hôpital public, lessivé par les vagues successives de Covid-19. Une manifestation qui s'inscrit dans le cadre d'une journée de mobilisation nationale à l'appel des syndicats CGT, SUD et CFE-CGC et de plusieurs collectifs de soignants.
Le Ségur de la santé, qui s'est traduit par des hausses salariales et des investissements, "n'a rien réglé", a estimé auprès de l'AFP le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, évoquant des personnels hospitaliers "harassés". "C'est beaucoup plus de moyens qu'il faut, des moyens humains et financiers. Et il faut arrêter de fermer des lits", a-t-il souligné.
A Paris, quelque 3 000 personnes d'après la CGT (900 selon la police), sont parties de l'hôpital Cochin (14e arrondissement) pour rejoindre les Invalides derrière une banderole "Ensemble pour obtenir de meilleurs salaires et l'amélioration de nos conditions de travail". A Bordeaux, la manifestation a réuni environ 1 500 participants selon les organisateurs. A Brest, quelque 300 manifestants ont défilé dans la ville, et à Lille, l'AFP a dénombré quelque 400 manifestants.
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