Haute-Savoie : la transhumance a commencé malgré le coronavirus
Dans les alpages de Haute-Savoie, les vaches commencent à gagner les sommets où elles vont passer l'été, jusqu'au mois d'octobre.
C'est un rendez-vous qui d'habitude est l'occasion d'une grande fête populaire. Mais la transhumance vers les alpages cette année a une autre saveur. Sur les hauteurs du Grand-Bornand, en Haute-Savoie, le vacarme engendré par les cloches des vaches est assourdissant. Elles prennent la route et montent à 1 700 mètres, la tradition a résisté au coronavirus. Dès 4h du matin, à la ferme, les derniers préparatifs s'opèrent avant le grand départ et pas question de manquer la transhumance car l'herbe commençait à manquer dans la vallée.
Sept heures de marche
Ensuite, c'est parti pour 27 kilomètres de marche durant environ sept heures. André, un ouvrier, est venu prêter main forte et respirer. Le troupeau traverse des villages mais cette année, il n'y aura pas de touristes et pas de spectateurs. À 1 300 mètres, les vaches commencent à fatiguer sur les sentiers escarpés, mais elles tiendront le choc jusqu'au sommet. Une fois en haut, c'est au son de l'accordéon qu'elles sont accueillies. Elles resteront là jusqu'au mois d'octobre.
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