Hausse des contaminations à Clermont-Ferrand : "Il est temps de réagir", met en garde le maire
Alors que Clermont-Ferrand s'apprête à passer en zone d'alerte renforcée, dernier stade avant l'alerte maximale, le maire Olivier Bianchi espère une réaction de ses administrés.
Samedi matin, la ville de Clermont-Ferrand va passer en alerte renforcée. Dans le chef-lieu du Puy-de-Dôme, les contaminations sont en hausse et font craindre une plus forte dégradation de la situation sanitaire. "Il est temps de réagir", a déclaré le maire de la ville et président de la métropole Olivier Bianchi, invité vendredi 9 octobre de franceinfo. "C'est le message que j'adresse aux habitants de la métropole".
"Il faut être très clair : aujourd'hui, nous sommes passés à 211 cas pour 100 000 habitants ce matin. La dernière catégorisation est à 250. Donc, je me prépare", alerte l'édile. "Si nous ne réagissons pas de façon collective, nous pourrions rejoindre malheureusement la liste des très grandes métropoles qui sont aujourd'hui encore plus impactées", avertit le maire, faisant référence à Lyon ou Lille, qui passent en alerte maximale.
Les fêtes étudiantes et les rassemblement familiaux pointés du doigt
Le maire pointe le comportement de certains de ses administrés : "Nous avons des comportements qui ne respectent pas les règles minimums qui ont été requises". "Si on regarde les trois grands lieux où se passe cette transmission de virus, c'est essentiellement lors des rencontres familiales, les mariages, les fêtes de famille. On pense que ceux que l'on connaît bien ne sont pas porteurs et donc on relâche les pratiques. Et ça, ce n'est pas bon".
Il rappelle que les fêtes étudiantes ont également pu jouer un rôle néfaste dans la propagation du virus dans la métropole clermontoise. "Clermont est une ville étudiante. Ils sont 40 000 sur la métropole. Il y a vraiment des pratiques de relâchement très fortes qui ont été observées", rappelle le maire.
Il faut que chacun comprenne qu'il est responsable du bien-être de ses concitoyens, de la métropole et aussi de son économie
Olivier Bianchi, maire de Clermont-Ferrand.à franceinfo
Ces comportements ont un impact sanitaire et économique qui inquiète Olivier Bianchi. "Ce qui intéresse le président de la métropole que je suis, c'est de protéger le tissu économique. La fermeture des bars à 22 heures, qui est une des conditions aujourd'hui, vient nous impacter. C'est une très mauvaise nouvelle économique parmi d'autres".
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