Guadeloupe : le directeur territorial de la police nationale a promis "d’adapter le dispositif face aux menaces"
Dans le contexte du Covid-19, la Guadeloupe s’est embrasée à nouveau, après un appel à la grève générale, jeudi 20 janvier. Des manifestants ont tiré à balles réelles et blessé un gendarme. Laëtitia Broulhet, envoyée spéciale à Pointe-à-Pitre pour France 3, décrypte la situation.
C’est à quelques centaines de mètres du commissariat de Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, qu’un gendarme a été blessé par balle, jeudi 20 janvier. "Ce qui était au départ une simple manifestation contestataire, un défilé, a donné lieu à des violences condamnées fermement par le préfet de région", rapporte la journaliste Laëtitia Broulhet, envoyée spéciale à Pointe-à-Pitre vendredi. Les faits ont été aussi condamnés "par le directeur territorial de la police nationale, qui ce matin, lors d’une conférence de presse, a précisé qu’il s’agissait d’un projectile de neuf millimètres qui avait été tiré sur le gendarme qui est hors de danger aujourd’hui", détaille la journaliste.
Mise en place d'"une stratégie plus dynamique"
Les forces de l’ordre ont essuyé quarante tirs, jeudi 20 janvier. "Neuf magasins ont été cambriolés durant la nuit. Le directeur territorial de la police nationale, Laurent Chavanne (…) a promis d’adapter le dispositif face à ces menaces. En clair : une stratégie plus dynamique et des interpellations", indique Laëtitia Broulhet, en direct pour France 3.
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