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Gestion du Covid-19 : Agnès Buzyn estime son honneur "lavé" après l'annulation de sa mise en examen

L'ancienne ministre de la Santé, en poste au début de la pandémie, se réjouit que la justice soit "passée" et qu'elle puisse "reprendre le cours" de sa vie.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, auditionnée par le Sénat sur la gestion du Covid-19, le 23 septembre 2020. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

"C'est une façon pour moi de laver mon honneur et de reprendre le cours de ma vie."  Agnès Buzyn a réagi samedi 4 février sur RMC à l'annulation par la Cour de cassation de sa mise en examen dans l'enquête sur la gestion gouvernementale de l'épidémie de Covid-19. "La justice est passée, a annulé ma mise en examen, ce qui veut dire que je n'ai jamais été mise en examen", s'est-elle félicitée l'ancienne ministre de la Santé, en poste jusqu'en février 2020.

Agnès Buzyn avait été mise en examen le 10 septembre 2021 par la commission d'instruction de la Cour de justice de la République (CJR). Le 20 janvier, la Cour de cassation a jugé que "le délit de mise en danger d'autrui ne peut être reproché à une personne que si une loi ou un règlement lui impose une obligation particulière de prudence ou de sécurité", ce qui n'était pas le cas en l'espèce.

Elle a par ailleurs estimé que ses propos rapportés par Le Monde en octobre selon lesquels elle avait alerté dès janvier 2020 sur la pandémie mais que "tout le monde s'en foutait", ont été "mal interprétés". L'ex-ministre a assuré qu'il a été dit à tort que cette phrase était "contre le gouvernement et l'exécutif". Elle visait "les experts médicaux et scientifiques" dont la prise de conscience a été d'après elle "tardive, y compris par l'Organisation mondiale de la santé".

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