Avant d'être privés de sorties non essentielles et d'activités de groupe, nous autres Français reprenions souvent à notre compte la maxime d'un de nos grands philosophes, Jean-Paul Sartre : "L'enfer, c'est les autres." Et alors que nous sommes confinés depuis mardi 17 mars, voilà que ces autres nous manquent éperdument. En renonçant à notre vie sociale, nous permettons au pays tout entier de tenter d'endiguer l'épidémie de coronavirus, mais beaucoup d'entre nous souffrent de cette situation anxiogène et – souvent – délicate. D'autant plus que le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé, vendredi 27 mars, le prolongement du confinement jusqu'au 15 avril. >> Coronavirus : retrouvez les dernières informations sur l'épidémie de Covid-19 dans notre directEt si, pour mieux traverser cette épreuve, nous essayions d'arrêter de penser à ces belles interactions (provisoirement) perdues ? Et si nous concentrions tous notre attention pendant quelques minutes sur ces interactions involontaires et oppressantes qui faisaient, elles aussi, partie de notre ancien quotidien ? Franceinfo tente de relativiser la galère et la souffrance du confinement, en plongeant dans cet enfer autrefois baptisé "les gens".