Diplômé d'une école de commerce et autodidacte en cuisine, Alexandre Marchon avait prévu d'ouvrir son restaurant au mois de mai. Il a dû attendre la fin de l'été pour faire travailler ses 8 employés. "Ouvrir est un acte courageux surtout dans la période actuelle, ça demande beaucoup de travail, beaucoup de courage, c'est vraiment inespéré de participer à une aventure comme celle-ci", explique cet employé."J'ai maintenu le cap de mon projet"Les clients sont admiratifs : "Je trouve ça beau de croire en ce projet", témoigne un consommateur. 120m² loués sans rentrée d'argent, des travaux prolongés de quatre mois et plusieurs emprunts à rembourser, le jeune patron est confiant malgré les doutes de ses proches. "Plusieurs personnes me conseillaient de revoir le projet différemment pour l'adapter à la crise. Je n'étais pas forcément d'accord avec cette vision-là. J'ai maintenu le cap de mon projet et pour l'instant les clients et la fréquentation du restaurant me donnent raison", se réjouit Alexandre.