Ginette Tridon n’a pas revu sa petite-fille et ses arrière-petits-enfants depuis début mars. En attendant d’à nouveau pouvoir les serrer dans ses bras, c’est grâce à Nono, un petit robot, qu’ils communiquent. Du côté d’Anne-Caroline, qui espère revenir rapidement voir sa grand-mère, l’enthousiasme est le même. Dans cet Ehpad de Longvic (Côte-d’Or), six résidents et leurs familles ont déjà adopté Nono.Mis à disposition par une entreprise dijonnaisePourtant, quand le robot est arrivé, début avril, ce n’était pas gagné. Même la directrice pensait qu’il allait être très compliqué à utiliser. Le robot a été mis à disposition de l’Ehpad par une entreprise dijonnaise. Spécialisée dans le numérique de santé, dès le début du confinement, elle a voulu s’impliquer contre l’isolement des personnes âgées. Nono, en plus de faire des miracles, va faire des petits, puisque l’amicale de l’entreprise a déjà décidé de financer un deuxième robot pour un autre Ehpad.