Covid-19 : Angela Merkel "inquiète" de la lenteur des discussions pour fournir le vaccin aux plus pauvres
Il manque toujours 3,8 milliards d'euros au budget de l'Alliance du vaccin, coalition internationale destinée à assurer une distribution équitable des vaccins et des équipements médicaux.
Ce qu'il faut savoir
La chancelière allemande Angela Merkel s'est dite "inquiète", dimanche 22 novembre, de la lenteur des discussions pour fournir le vaccin contre le Covid-19 aux nations les plus pauvres. S'exprimant en clôture du sommet virtuel du G20, elle a déclaré : "Nous allons maintenant voir avec l'Alliance du vaccin (Gavi) quand ces négociations vont commencer, parce que je suis inquiète que rien n'ait été encore fait".
Les dirigeants des pays du G20 se sont engagés dimanche à "ne reculer devant aucun effort" pour fournir le vaccin aux plus pauvres. Mais il manque toujours 3,8 milliards d'euros au budget de l'Alliance du vaccin, coalition internationale destinée à assurer une distribution équitable des vaccins et des équipements médicaux. Suivez notre direct.
Les Etats-Unis espèrent lancer leur campagne de vaccination mi-décembre. "Notre plan est de pouvoir transporter les vaccins vers les sites d'immunisation dans les 24 heures suivant l'approbation, donc je m'attends à ce que ce soit peut-être au deuxième jour après l'approbation, le 11 ou le 12 décembre", a déclaré Moncef Slaoui, un haut responsable de l'opération gouvernementale pour les vaccins.
Une troisième vague en préparation ? Dans une interview accordée à un groupe de quotidiens suisses, le docteur David Nabarro juge que les gouvernements européens n'ont pas su "développer l'infrastructure nécessaire durant les mois d'été, après avoir maîtrisé la première vague" de l'épidémie. "Aujourd'hui nous avons une deuxième vague. S'ils ne construisent pas l'infrastructure nécessaire, nous aurons une troisième vague au début de l'année prochaine", poursuit le Britannique.
Un premier élevage de visons contaminés au Covid-19 en France. La présence du Sars-CoV-2 a été détectée pour la première fois sur le sol français dans un élevage de visons en Eure-et-Loir, a annoncé le ministère de l'Agriculture dimanche. L'abattage de la totalité des 1 000 animaux présents sur l’exploitation a été "immédiatement ordonné". Un autre élevage est indemne, précise le communiqué. "Des analyses sont encore en cours dans les deux derniers élevages et les résultats sont attendus dans le courant de la semaine."
Sortie du confinement le 2 décembre pour l'Angleterre. Le gouvernement britannique a confirmé samedi que le confinement instauré en Angleterre pour quatre semaines ne sera pas prolongé au-delà du 2 décembre. A partir de cette date, "l'Angleterre reviendra à un plan de restrictions locales à trois niveaux", a déclaré samedi dans un communiqué Downing street. Ce plan reprendra les mêmes niveaux de restriction qu'avant le confinement, mais "davantage de zones seront placées dans un niveau supérieur afin de garder le virus sous contrôle" et de "préserver les acquis du confinement".
Décision imminente pour l'Open d'Australie. Le responsable de l'Open d'Australie Craig Tiley a indiqué dimanche que des décisions au sujet du tournoi, qui doit se tenir du 18 au 31 janvier, seraient "bientôt" prises. Les organisateurs et le Premier ministre australien, Dan Andrews, sont en désaccord sur la date d'arrivée des joueurs dans le pays, où ils devront initialement observer une période de quarantaine.